On the road again !
On
est jeudi soir, JC moi et lportugai on va voir les svinkels. On a tizé comme
des porcs, mis lbronx devant la scène, kiffer nos races et on é rentrés vomir
vers minuit, car faut pas déconner tout le monde devait se lever pour taffer
vendredi matin.Ya même un moment je sais pas pourquoi je suis monté sur scène
et jsuis tombé entre des gars qui chantaient. Ya aussi un moment ou on a tous
bu dans un sot de champagne, c’était dégelasse et puis aussi un moment où en
allant chercher des bières j’en ai renversé sur des gens c’était hilarant. Le réveil
fût assez difficile, à en juger l’intervention du doliprane à midi quand j’ai
enfin réussit à m’s’souvenir de comment je m’appelais. C’est d’ailleurs ce
jeudi soir là que je me suis décidé à partir à Amsterdam au péril de mon existence
misérable, grâce aux arguments irréfutables qu’a avancé Jack Daniel.
A
la base, on devait partir le vendredi soir et revenir le dimanche dans l’après
midi. Ce plan là a été bousculé par une soirée imprévue qui a fini sur les
coups de 4h du mat. Du coup, on est partis le samedi matin, après une nuit de
3h de sommeil le cerveau encore plein de bière et l’estomac qui refoulai un égout
parisien. Avant de partir, nous sommes passés à Ed acheter 4 packs de Heineken,
une bouteille de vin blanc, du chorizo et du chocolat histoire de vraiment
prendre des vitamines pour les 6h de routes qui nous attendaient.
JC
a conduit environ jusqu’à la frontière Belge. Il a passé le volant à ce moment
là car rouler en fumant d joint et en buvant dla bière, ça fatigue. J’ai donc
pris le volant. Une heure d’autoroute après, une vive soif me pris, c’est
pourquoi j’ai enfilé 5 bières en 20 minutes. C’est alors que la conduite fut un
peu plus fun et que nous arrivâmes à Amsterdam sur les coups de 17h.
Etant
donné que lors de notre dernier voyage dans cette si belle ville (j’enmerde ces
monuments et je chie sur les cyclistes) nous avions séjourné dans un petit hôtel
pourrave près des coffee et des putes. Nous avions saccagé la chambre avant de
partir, afin de témoigner notre sympathie de s’être fait enculer sur le prix du
local poubelle qu’on nous avait loué pour la nuit. C’est pourquoi, nous avons
décidé de retourner dans exactement le même hôtel, comme ça au moins on ne nous
reconnaîtrait pas (pourquoi faire ?).
Nous
avons eu le privilège d’avoir une chambre dans la cave de l’immeuble, juste à
côté d’une chambre où séjournait deux gouines israéliennes.
Apres
avoir posé nos affaires, nous nous sommes immédiatement dirigé vers le hunters,
un coffee shop dont l’on rêve de retourner 365 jours par an. Chacun d’entre
nous a alors acheté de la weed. Seulement, avec la fatigue emmagasinée, le fait
de rouler 4 joints et de fumer tout ça dans un bar clos, ça nous a tout de
suite mis dans un état de défonce très avancé.
C’est
pourquoi après avoir fini nos joints, on a marché (une durée inestimable étant
donné l’ivresse cannabique) hyper longtemps avant de nous arrêté bouffer.
Après, c’est tellement un merdier dans mes souvenirs, que jdirais qu’on a passé
la soirée a taper des putes, manger des trucs à emporter et tout ça en fumant
dla bonne weed. Ya un moment on a entendu un coup de feu dans la direction
ou on allait, que l’on a immédiatement effacé de notre mémoire
On
a fini la soirée dans la cave. Vu qu’on était pas là pour vendre des cravates,
on a tizé l’champagne, roulé un spliff de la taille d’un avant bras pour les 25
ans de JC. On s’est endormis sans s’en rendre compte par fatigue à force de
s’démonter le crâne.
Sur
les coups de 9h dimanche on a quitté la chambre. On a volontairement bousculé
un peu l’organisation du mobilier, craché sur les murs, éparpillé du chorizo de
la tize des cendres et des molars sur la moquette, omis d’enlever un reste de
grec dans l’entrée de la cave, chier des cacas insentables d’étrangeté. Mais ça
c’est normal, car comme on l’a déjà dit dans le paragraphe précédent, on est
pas là pour vendre des cravates !
Entre
9h et 11h, on a mangé un peu, acheté de la BONNE WEED
Bon,
à partir de là on est rentrés en France. A la douane je ne conduisais pas et
j’ai préféré faire semblant de dormir. Le négro à côté de moi avait choisi un accoutrement
assez discret (je dirais même adéquate), à savoir une coupe touffue à la Jimmy Cliff, couplée
d’un t-shirt de la jamaïque. Au moins si on m’arrête comme ça, je peux dire que
je suis pas au courrant pourquoi faire comment ça un cargo d’bannane ?
Bon
hormis un peu de bouchon sur le périphérique, ce fut un putain dgros week end.
Tout le monde s’est couché le soir avec des bons souvenirs, les idées changées,
et aussi DLA BONNE WEED !
VinZe